L'Eglise Evangélique du Nazaréen

"Si tu vois dans une province qu'on opprime le pauvre et que l'on viole le droit et la justice ne t'étonne pas de la chose : car un grand protège un autre grand, et il en est encore de plus grand au-dessus d'eux". Ecc 5 : 7

Compte rendu de la crise de la présidence de l'union de cette Eglise Evangélique en France et de la protection inconditionnel du président actuel par cette organisation internationale d'origine américaine nous donnons une information afin que chacun puisse se faire son idée en connaissance de cause. C'est aussi une manière pédagogique pour nous de dire que des dérives existent bel et bien au sein des Eglises Protestante-Evangéliques, même si et nous le reconnaissons sans difficulté elles ne représentent q'une infime minorité. Cette mouvance du protestantisme nous le savons a l'honnêteté de faire face sans complaisance à ces dérives.

Nous invitons nos lecteurs a ne pas faire l'amalgame du Nouvel Observateur

Pourtant nous devons être honnête, cette Eglise prône le sacrifice de ses pasteurs, 4 sur 7 ont dû stopper leurs ministères, soyez extrêmement prudent dans vos engagements.

SOMMAIRE DES ELEMENTS PROUVABLES (Nous ne pouvons mettre ici que les mensonges, les manipulations et les fraudes que nous pouvons prouver : c'est notre ligne de conduite)

1/ LES PASTEURS PROTESTENT, PERSONNES N'ECOUTENT.

2/ DEFAUTS DE PAIEMENT DES CHARGES SOCIALES DE PASTEUR.

3/ FALSIFICATION DE BULLETIN DE VOTE.

4/ FRAUDE ADMINISTRATIVE.

5/ TENTATIVE DE VENTE D'UNE PROPRIETE D'UNE EGLISE LOCALE SANS EN PARLER A CELLE-CI.

6/ MANIPULATION DE L'INFORMATION

1/ LES PASTEURS PROTESTENT, PERSONNES N'ECOUTENT

NOUS AVONS JUSTE RETIRER LES NOMS POUR MONTRER, AU DE-LA DES PERSONNES, LES DERIVES POSSIBLES.

2/ Emplois dissimulés de pasteur

point A B C D et commentaire

POINT A

A/ 7 Octobre 2003 Extrait de la lettre envoyée à l'Urssaf du 7 Octobre 2003 par le président de cette union d'Eglises (le pasteur J) :

1/ "Quand JLM a soulevé la nécessité de payer les charges sociales sur sa rémunération pour un mi-temps dans le ministère pastoral, je me suis renseigné auprès de la Cavimac, à l'époque séparé en deux organismes distincts : la Camac et la Camavic." (Selon l'historique de cette caisse, voir plus bas, le président de cette union était au courant de l'illégalité bien AVANT L'AN 2000)

2/ "Ce que j'ignorais jusqu'en juin 2002, c'est que, quand un pasteur est à mi-temps dans le ministère pastoral, il ne peut pas être à la Camivac, certes, mais obligatoirement au régime général pour son second mi-temps."

EN FAIT ET EN CONTRADICTION AVEC CE QU'IL DECLARE LE PRESIDENT DE CETTE UNION EN OCTOBRE 2002 AFFIRME QUE CETTE ILLEGALITE N'EST QUE LE POINT DE VUE DE LA PERSONNE CONCERNEE (voir compte rendu de l'union ci-dessous)

 

POINT B

B/ 24 janvier 2003 : 2 Extraits de la lettre du président de l'union (la même personne qui a écrit plus haut) adressé aux responsables internationaux de l'Eglise du Nazaréen. Une copie uniquement en français fut adressée à l'ensemble des pasteurs,

1/ "La seule personne qui q (sic) soulevé des préoccupations concernant l'emploi de pasteurs à temps partiel par rapport à leurs charges sociales sur une base régulière envers le surintendant a été JLM…Depuis le temps que de telles préoccupations étaient partagées par lui-même concernant ce problème, J. lui a demandé de donner une preuve écrite de ses demandes, puisqu'elles semblaient aller à l'encontre de ce que J. avait compris de la loi à ce moment... Pour cela, une juste documentation devait être apportée."

INFORMATIONS CONTRAIRES :

POINT C

C/ 30 Juin 2002 : 2 extraits de la lettre d'avertissement du secrétaire et du trésorier de l'église locale concernée qui vont à l'encontre des propos tenus par le président de cette union à sa propre hiérarchie :

1/ "Comme nous en avions déjà parlé ... nous sommes dans une situation d'illégalité concernant l'indemnité non déclarée à JLM, pasteur en poste sur l'Eglise Evangélique du Nazaréen de ..."

2/ "Sachant que vous avez collaboré à la recherche de ces solutions et que vous les avez déjà approuvées, ..."

Comment le pasteur J pouvait-il avoir collaboré avant juin 2002 à la recherche de solution sur un problème qu'il dit ignoré avant cette date comme il l'affirme à l'Urssaf ? Soit le trésorier et le secrétaire de cette Eglise mentent soit c'est le pasteur J.

POINT D

D/ Historique de la CAMIVAC (source) : http://www.cavimac.fr/Historique.htm 

"L'article 71 de la loi du 27 juillet 1999 portant création de la Couverture Maladie Universelle fusionne la CAMAC et la CAMAVIC : est créée la Caisse d'Assurance Vieillesse, Invalidité et Maladie des Cultes (CAVIMAC) à compter du 1er janvier 2000."

Le pasteur J s'étant rendu à la Camac-Camavic donc avant l'an 2000 pour s'informer sur cette situation illégale comment peut-il dire qu'il n'avait pas connaissance de cette illégalité ?

Ce président d'Union était informé bien avant juin 2002 contrairement à ses propos d'une part par la Camac-Camavic (avant l'an 2000) et d'autre part par les secrétaire et trésorier de l'Eglise locale concernée.

Nous regrettons profondément le double langage du pasteur J. envers sa hiérarchie, son Eglise et envers les administrations Françaises.

- Réception de l'information de la régularisation des charges sociales : le 6 mars 2004

- Réception des bulletins de salaires : 14 juin 2004

Ces bulletins de salaires deviennent à leur tour une preuve de cette fraude sociale car ils ne correspondent pas à la réalité comptable de cette union. Ces éléments sont vérifiables comme l'indique le procès verbal du conseil de l'union ci-dessous.

POINT E

E/ JUSQU'AU CONSEIL DE L'UNION LE PRESIDENT REFUSE DE REGULARISER

Nous pouvons lire dans le cadre du compte rendu de la réunion du conseil consultatif du district du 26 Octobre 2002 (c'est à dire le conseil de l'union des Eglises Evangélique du Nazaréen U.E.E.N).

1/ Au point 7 " Controverse de J.L. Martinez "

1§ Prenant la parole le Pasteur Jean-Louis Martinez précise ses propos en dénonçant des conditions de travail qu'il juge en contradiction avec la législation, ce qui l'a conduit a(sic) plusieurs reprises a(sic) attirer en vain l'attention du Surintendant du District.

2§ C'est ainsi que par cas de conscience chrétienne, ne pouvant plus cautionner certaines irrégularités il à(sic) dû lui adresser au courrier signifiant sa rupture de contrat et réclamant la régularisation de la situation avant de pouvoir accepter un nouvel engagement.

3§ Pour lui, en effet, le fait que son recrutement n'ait pas fait l'objet d'une déclaration préalable, de ne pas recevoir de bulletin de paie et de voir l'U.E.E.N ne pas s'acquitter des charges sociales le concernant met l'Union, l'église de Versailles et lui même dans une situation de fraude sociale.

4§ De plus le fait d'avoir signer un contrat de travail avec l'U.E.E.N et non avec l'église de Versailles qui ne le rémunère qu'en partie est une erreur supplémentaire, sans compter l'origine du complément de rémunération, sous forme d'indemnité qui lui parvient d'un compte missionnaire " France Conseil " propre au Pasteur Trevor JOHNSTON, lequel compte ne fait même pas partie de la comptabilité de l'Union.

5§ Concernant l'assemblée de Versailles, le Pasteur de Jean-Louis Martinez déplore la déclaration de cette église comme telle, faute d'avoir le nombre minimum légale(sic) de fidèle requis.

6§ En réponse aux préoccupations du Pasteur de Versailles, le Surintendant du District rappelle d'abord le défi par la foi qui a permit de relever de ces cendres l'église de Versailles. Et comme tout défi il s'appui sur la prière et une confiance totale au Seigneur Jésus et en ses promesses d'assistance.

7§ A propos des points que le Pasteur Jean-Louis Martinez pointe comme des irrégularités, le Pasteur Trevor JOHNSTON tient a souligner que ces observations n'engagent que le seul point de vue du Pasteur Martinez car les conseils juridiques dont a bénéficiés l'Union depuis des années, aux travers des associations que sont la Fédérations Evangélique de France et " Actes 6 " vont dans le sens des mesures appliqués à l'endroit des ministères de culte qui de par leur statut ne sont pas des " salariés ". "

Nous avons numéroté les paragraphes

COMMENTAIRES /

a/ Le mensonge du président de cette union nous semble ici indiscutable lorsque l'on compare les points 2/ A/ 2/ et 2/ E/ 1/ 7§. De son propre aveux ce président était au courant mais a quand même maintenu l'illégalité de cette situation.

b/ Après vérification aucunes de ces associations (FEF et Actes 6) n'ont tenues de tels propos sur cette situation (encore 2/E/1/7§).

        - Lors du Centre Evangélique à Lognes de novembre 2002 , le trésorier (Benoît B.) un membre du conseil de l'église (Patrick L.) et le pasteur de l'Eglise de Versailles (Jean-Louis M.) ont contacté Gérard d'Actes 6. Ce dernier n'avait aucune connaissance de la situation dont le président de l'Eglise Evangélique du Nazaréen avait confirmé au conseil de l'union qu'Actes 6 avait approuvé son fonctionnement. Encore un mensonge de la part du président de cette union.

        - Ensuite au travers du service juridique de la FEF un courrier du 9 décembre 2002 dit même le contraire que ce qu'affirme le président de l'Eglise Evangélique du Nazaréen "La situation fiscale et médicale de votre union est dangereuse,...". Il est incroyable que l'Eglise du Nazaréen International cautionne le mensonge de son représentant (www.nazarene.org).

        - Fax du président de la Fédération Protestante de France  daté du 16 Décembre 2002 adressé à M. Trevor Johnston ; "Oui j'ai été surpris de cette information, non pas pour la réputation de l'Eglise, mais par crainte de la voir poursuivie pour situation illégale. C'est cette situation qu'il faut régler en urgence". Il faudra attendre une année depuis la démission du pasteur (oct. 2002) pour que L'union des Eglises Evangélique du Nazaréen accepte d'entamer une démarche de régularisation (Oct. 2003) qui aboutira partiellement en juin 2004. La notion d'urgence pour le responsable missionnaire de cette Eglise est quelque peu relative.

La situation toujours actuelle : AUCUNE RECONNAISSANCE DES FAITS (réduites à de simples erreur alors que pendant des années le président de cette union en a été informé), AUCUNE DEMANDE DE PARDON, AUCUNE REPARATION. Cela ne correspond pas à la foi aux valeurs et aux attitudes présentées par l'Evangile.

Rubrique Responsabilité : Ce président d'Union refuse d'admettre sa responsabilité mais le plus grave c'est que nous sommes face à une volonté de mettre sur les épaules d'autrui ses propres défaillances au lieu de les assumer. Le proverbe " on accuse pour s'excuser" prend ici tout son sens. Nous voulons donner des éléments qui rétablissent un juste équilibre. Ensuite il revient à chacun de choisir selon les informations en sa possession...

Le pasteur J à même essayer de rendre l'église responsable, incroyable : "Le pasteur J. explique que le conseil de l'Eglise de V. a débattu de solutions pour ne pas payer de charges sociales". PV du 9 mars 2003 p. 5. Les pasteurs dans leur lettre du 4 décembre 2002 parlent de manipulations de l'information : c'est un exemple.

Le pasteur J met en oeuvre cette attitude d'irresponsabilité et d'accusation dans chacun des éléments suivants (sauf le dernier). Pour notre part l'attitude pharisienne du "Je ne sais pas" (Mat 21 23-27 et parallèles) mise en oeuvre en dernier recours est intenable devant ces éléments objectifs et c'est bien parce que le pasteur J persiste dans cette voie que nous nous devons d'éclairer ces propos.

3/ Falsification de bulletin de vote

A/ Extrait de la lettre de tous les pasteurs du 4 Décembre 2003 et du secrétaire de l'union

"II. La manipulation de l'information ...

Exemple : Lors de la dernière assemblée du district, le secrétaire du district a voté contre l'élection d'une personne en tant qu'officier du district. Lors du décompte des votes, le secrétaire du district a personnellement vu le surintendant rayer son bulletin de vote, y inscrire la mention "oui" et immédiatement annoncer l'élection à l'unanimité de l'officier concerné."

Ce bulletin de vote falsifié a été montré lors de la réunion du 17 Décembre 2002 entre le pasteur J. son supérieur hiérarchique, le pasteur K, et l'ensemble des signataires de la lettre du 4 décembre 2002.


B/ REPONSE du président de l'union mis en cause : Extrait p. 5 de la lettre du 24 janvier 2003 du pasteur J (nous devons préciser que le style de la personne est particulier car elle n'est pas francophone et elle en joue. Pour ceux qui le connaisse son niveau de Français et bien au-dessus de cet écrit) :

"Après avoir vu le bulletin de vote en question à la réunion du 17 décembre, où il était clairement écrit avec l'écriture de J. "30 oui", J. a répondu qu'il ne se souvenait pas d'une raison de faire cela autre que le fait qu'il ait entendu les scrutateurs dire trente votes "oui". J. a expliqué que parce que dans le passé les scrutateurs ont souvent eu des difficultés à finaliser les nombres de votes, J. a pris l'habitude de prendre un bulletin de vote vierge et écrire le résultat final après chaque élection et ensuite de le donner avec les autres lorsqu'il les donne au secrétaire de district pour ses archives."

Nous confirmons les propos du pasteur J : ce bulletin de vote falsifié a bien été montré par le secrétaire de l'Union qui l'avait gardé en présence de tous les signataires de la lettre du 4 décembre 2002 lors d'une réunion du 17 décembre 2002 à l'Eglise de Paris, 36 rue myrha. Nous avons signé cette lettre. Nous avons vu ce bulletin de vote falsifié écrit et décrit par le pasteur J.

Commentaire : ici non seulement ce bulletin de vote n'était pas vierge mais en plus le résultat a été barré puis un nouveau résultat a été noté. deux actions précises pour lesquelles nous avons un peu de mal à croire que le pasteur J. n'ait pas vu ce qu'il faisait.

Rubrique Responsabilité : comme pour l'exemple précédent nous avons ici aussi un refus d'assumer ses erreurs de la part du président de cette union. Le pasteur J. ne se souvient de rien sauf d'avoir entendu les scrutateurs dirent "30" et de soit disant problèmes que ces scrutateurs auraient posés dans le passé. Nous appellerons cela une mémoire particulièrement sélective. A notre connaissance ce ne sont pas les scrutateurs qui ont modifié par écrit le résultat d'un des votes de l'assemblée générale de l'union. Alors pourquoi essayer de faire porter la responsabilité à ces personnes ?

4/ Fraudes administratives

Nous reprendrons ici une partie de notre réponse à Rose-Marie qui s'interrogeait sur la subjectivité d'une telle affirmation :

Je choisis de commencer cette réponse en dévoilant un fait : le double langage de l'Eglise du … en France pendant plusieurs dizaines d'années. M. J est au courant depuis des années. L'Eglise Evangélique du … , dont le nom associatif est l'Union des Eglises Evangéliques du … , est une Eglise semi épiscopalienne. Elle n'a jamais élu son président en France, le surintendant du district.

Le président de l'Eglise du … en France, M. J , est nommé à partir de l'étranger. Selon la loi française un président d'association, cultuelle ou non cultuelle, ne peut qu'être élu en France. En cela l'Eglise transgresse la loi sur les associations en toute connaissance de cause. Comment puis je affirmer que cette transgression est volontaire ? Paradoxalement l'Eglise du … fait le contraire de ce que ses statuts disent, article n°17 portant le titre " Président de l'union " : " Le président de l'union, titulaire surintendant du district, est élu au scrutin secret par un vote de l'assemblée générale à la majorité des 2/3 des voix présentes et votantes sur proposition du conseil d'administration. "

Ce vote n'a jamais eu lieu, ni la proposition d'ailleurs. Les dirigeants nationaux et internationaux de cette Eglise étaient donc bien informés de la nécessité en France de l'élection du président puisqu'ils l'ont inscrit dans les statuts de l'Eglise du … . J'ai personnellement averti M. J de cette illégalité depuis plusieurs années et à plusieurs reprises. Malgré des avertissements réguliers, l'Eglise à travers M. J son président n'a jamais rien entrepris pour régulariser cette situation illégale.

Après plusieurs années de répétition, ainsi que sur différente affaire en parallèle d'ailleurs, il m'est impossible aujourd'hui de croire à la bonne foi du président actuel. … .

Nous constatons que l'Eglise ne respecte pas les statuts qu'elle s'est elle-même donnée. Alors pourquoi se donner cet article n°17 tout en sachant pertinemment qu'elle n'a pas l'intention de le respecter puisque son manuel ne lui permet pas. C'est là où cette transgression volontaire devient aussi fraude institutionnelle. La gravité de cet élément est qu'en tant qu'Eglise les dirigeants nationaux et internationaux ont décidé de mentir en faisant croire à tous que L'Eglise du … respecte le fonctionnement associatif français en inscrivant le vote du président dans ses statuts.

Ce choix engage toute une communauté dans le mensonge puisque l'église ne fait pas ce qu'elle dit intentionnellement. Elle n'a jamais voté son président d'Union. Ensuite ce mensonge est de la manipulation puisqu'il existe pour essayer de faire croire aux autres (l'Etat en particulier) que l'Eglise respecte la loi française sur les associations.

En clair l'Eglise du ... dit à tous dans ses statuts qu'elle élit son président en sachant à l'avance qu'elle n'avait pas l'intention de le faire tout en essayant de faire croire qu'elle le fait : c'est du mensonge et de la manipulation mais aussi de la fraude car l'Eglise transgresse volontairement la loi.

Le pasteur J va même jusqu'à refuser de chercher des solutions à cette situation illégale, voir refuser les solutions elles-mêmes, comme celles qui on pu lui être apporté sur un plateau dans d'autres contextes. La dernière fois que j'ai parlé de cette situation c'était pendant l'été 2003.

Le 16 Mars 2004 cette union, lors de son AG, a enfin changé ces statuts après des années de mises en garde. Le processus choisi est l'éléction global du bureau de l'association. Le pasteur J faisant systématiquement parti de ce bureau. Puisqu'il est lui "élu" de droit divin par l'église internationnale. L'objectif est de le nommer président de l'association cultuelle "Union des Eglises Evangéliques du ..." conformement à la volonté des dirigeants américains de l'Eglise.

Rubrique Responsablitié : Le report de la faute de cette situation maintenu pendant des années par le surintendant actuel, le pasteur J., c'est faite par orale pendant l'Assemblé Générale de mars 2004. Nous n'avons aucun moyen de le prouver. Aussi comme nous l'avions dit nous ne pourrons pas aller plus loin.

5/ Tentative de vente d'un bien sans en parler à l'église propriétaire

 

"Le pasteur B demande pourquoi un acte de vente a été signé par le pasteur J en 2002 au nom de l'Union des Eglises Evangéliques du Nazaréen alors qu'il savait que c'était l'église de ... qui était propriétaire. Selon le pasteur J, puisque l'Eglise de ... faisait partie de la famille nazaréenne et qu'elle était en lien étroit avec le district, Maître Delannoy pensait que la différence ne poserait pas de problème." PV du 9/03/2003 p.2 de l'église du nazaréen de V.

Sans le refus du notaire de la mairie de Paris l'Eglise locale n'aurait jamais été au courant de la vente d'une partie de son bien.

Responsabilité : cela ne pouvait être qu'une erreur du notaire selon les propos du président de l'union sauf que c'est bien lui qui a rempli la déclaration d'intention de la vente sans jamais en informer l'église locale.

 

6/ Manipulation de l'information

Pourquoi garder pour la fin une "broutille" comme un quota de membre d'association cultuelle en comparaison avec les faits précédents. A notre connaissance c'est le seul élément pour lequel nous avons un refus de régularisation motivé après coup. Il est aussi en partie reconnu par son auteur et n'est pas présenté pour la première fois comme une erreur de quelqu'un d'autre.

Notre interprétation est que justement devant une broutille il est plus facile de dire, en partie, la Vérité. Devant ces faits le pasteur J a utilisé la "stratégie pharisienne" du "je ne savais pas" donc "je ne suis pas responsable". Cette Stratégie bien pratique et qui a marché n'en reste pas moins intenable devant la réalité des faits. Le Pasteur J utilise et s'appuie sur la compréhension du péché selon l'Eglise du Nazaréen.

Pour l'instant et pour l'ensemble des faits précédents nous n'avons aucunes explications plausibles ni aucunes excuses d'ailleurs, sans parler de réparation au sens biblique. Par contre concernant le problème du quotat de membre nous avons une raison invoquée par J. lui-même et consigné par le trésorier dans le procès verbal dans le conseil de l'Eglise concernée du 9 mars 2003.

Explication : "Le pasteur J explique que la loi française demande aux associations de communiquer les changements intervenus dans leur bureau (président, secrétaire et trésorier) mais pas les changements intervenus dans les registres de membres de l'association. Cependant, la préfecture peut demander à l'association de communiquer ses registres et dans ce cas, l'association doit le faire. A V. (ville), toute association cultuelle doit compter 25 membres  (pour une ville de cette taille) sur ses registres au minimum... Pour le pasteur J, tant que la préfecture ne nous demande pas les registres de membres, nous respectons la loi. Le pasteur B, lui, pense que si la loi nous demande d'avoir 25 membres sur nos registres et que ce n'est pas le cas, alors nous ne respectons pas la loi. Que la préfecture le sache ou non, cela ne change pas le fait que nous ne respectons pas la loi. Le pasteur Johnston reconnaît ce fait." Nous avons rajouter les parenthèses.

Nous avons là, à notre avis, le fil conducteur de toutes les fraudes créer et maintenues par ce président de cette Union d'Eglises : "la règle du pas vu pas pris"

Analyse succincte sur la notion de rendre compte

1/ c'est parce que les anciens ordonnés ont exigé ensemble que le président de l'union rende compte de ses actes que tous ces éléments ont pu être mis en lumière. C'est une action de l'intérieur de l'ensemble du corps pastoral de cette église devant les manipulations, les fraudes, les mensonges du missionnaire maintenu des Etats Unis. Certains de ces faits ont été dans l'ombre depuis de très nombreuses années.

2/ Cela pose le problème du "rendre compte" au niveau internationale et de la coupure qui existe entre les pasteurs nationaux et la hiérarchie internationale. Le seul pont existant est le pasteur J. Différents cas de figure sont possibles.

a/ Devant toutes ces dérives on pourrait supposer qu'un quelconque contrôle n'existe pas. On peut comprendre alors l'existence de tous ces problèmes graves qui ne sont que le reflet et les conséquences d'attitudes morales et de laisser une personne seule dirigeait sans qu'elle rende com.

b/ Une deuxième possibilité plus fine nous semble probable. Un contrôle existe mais il n'est pas compétent pour une législation spécifique à un pays comme la France. Ainsi le président de l'union a pu faire "ce qui lui semblait bon" pour ne pas dire "ce qu'il avait envi" avec la volonté de ne pas prendre en compte son contexte. Il pouvait transmettre l'information en la cloisonnant et ainsi faire passé les messages qu'il voulait. On peut alors se poser la question pour les autres pays de phase 1 (obligation d'avoir un missionnaire désigné à la tête de l'église nationale) car l'église du nazaréen est une église internationale.

C'est à notre avis le cas de figure dans lequel nous nous trouvons. On se rend compte que le président désigné de l'étranger, même si aujourd'hui depuis 2004 il est élu pour la forme par l'Assemblée Générale de L'Union en France, agit sans rendre compte réellement de ses actions sur le fond et dans leurs contextes à l'extérieure mais aussi à l'intérieure. Un travail d'équipe est alors impossible.

Ainsi quatre pasteurs ordonnés sur sept entre 1997 et 2004 ont été contraint d'arrêter leur ministère. C'est plus de la moitié, c'est énorme pour une petite union d'Eglises en France.

3/ cela nous permet de mieux comprendre pourquoi l'église internationale couvre de tels actes. En effet ces actes pris isolement sont purement et simplement inadmissibles. Mais dans le cadre du règlement intérieur de l'église du nazaréen nous sommes face à la volonté d'un système de se protéger lui-même, même au prix d'abus inacceptables. Le raccourci mériterai une étude plus approfondi. 

Ce président d'union au mois de mars 2005 est toujours en poste.

L'Eglise Evangélique du Nazaréen est une église wesléo-arminienne appartenant à la branche méthodiste du protestantisme (comme l'armée du salut). C'est une église internationale d'origine américaine.

En France c'est une toute petite union évangélique membre de la FPF.

Ses caractéristiques sont :

1/ la théologie de l'entière sanctification : une deuxième expérience après la conversion qui purifie le coeur de tout péché.

2/ C'est une église qui croit à la perte du salut.

3/ Au niveau éthique (puritaine) elle possède un certain nombre de règles spéciales inscrites dans son manuel (un règlement intérieur, bien fait par ailleurs) que l'ensemble de ses membres dans le monde entier doivent respecter ( ex : l'abstinence d'alcool, ...)

4/ le péché est compris comme étant uniquement une transgression volontaire. Une transgression involontaire n'est pas un péché. C'est un point capital de la doctrine wesleyenne d'ou une utilisation abondante du système de défense "je ne savais pas".

A ce jour nous n'avons jamais vu autant de dérives au sein d'une Eglise Evangélique que celles que nous avons pu prouver ici et dont nous avons l'ensemble des preuves. Après recherches d'informations les mouvements évangéliques cités dans le rapport parlementaire de 1995 contre les sectes n'ont pas fait 1% de ce que l'Eglise Evangélique du Nazaréen a accompli en ce domaine. C'est l'ironie de l'Histoire.